1-2 | Une plaisanterie de mauvais goût...
Le 02-04-2011 à 09:10
Le HAC s’est incliné sur ses terres, face à une équipe istréenne qui, comme on le redoutait, a su faire preuve de réalisme et de solidité.
C’est une fois de plus sans la tribune kop, toujours fermée par arrêté préfectoral, que le club doyen a lancé son match. Les groupes de supporters du HAC ont de nouveau trouvé refuge en tribune Harfleur, où l’ambiance se bonifie au fil des rencontres pour atteindre parfois de très bons niveaux. Ils pourraient peut-être cependant retrouver leur tribune initiale avant la fin de la saison : des travaux de réparation des charpentes endommagées commenceront au milieu du mois d’avril. Reste à savoir à quelle date ils seront terminés !
Du côté des émotions, cette rencontre n’était pas en reste. Placé sous le signe du deuil, le match a débuté par une minute de silence, observée par l’ensemble du stade en hommage à l’ancien maire du Havre André Duroméa, décédé le 16 mars dernier à l’âge de 93 ans. L’ancien syndicaliste avait grandement œuvré pour la ville du Havre, et surtout pour le HAC.
S’ensuivit le début des débats entre les vingt-deux acteurs istréens et havrais. Sur l’ensemble de la première période, une domination importante du club doyen était perceptible. Les Camarguais se montraient cependant assez flexibles, enchaînant les phases défensives et les contres de manière assez soutenue. Les visiteurs y ont gagné une solidité défensive d’une forte utilité face aux assauts de Mendes, Jovial et Fofana. Les Havrais, quant à eux, ne peuvent réellement se targuer d’avoir étalé leur génie : si la défense s’est bien montré rigoureuse, les choses étaient semble-t-il plus compliquées au milieu de terrain…
Les Ciel et Marine semblaient un peu plus motivés au retour des vestiaires. Mais les choses ont rapidement tourné au vinaigre pour les hommes de Cédric Daury lorsque, sur un contre, Florian Lejeune ouvrait le score pour Istres, le froid sur l’antre gravillais. Les pensionnaires du stade Deschaseaux réagirent plutôt vite, sans trouver la faille. Les visiteurs en profitèrent pour faire le break à un vingt minutes de la fin, par l’intermédiaire de Julian Palmieri. La pente devenait alors trop haute pour le HAC, qui, malgré la réduction du score de Fofana sur pénalty (81’), faisait les frais d’une messe déjà dite depuis longtemps…
Au final, le club doyen chute de trois places au classement, et entame de manière quelque peu compliquée la dernière ligne droite dans la course à l’accession.
A voir aussi :
La feuille du match sur le site de la LFP
A venir :
Le résumé vidéo de la rencontre
Les photos du match